Audience du BAPE

L'ambiance

Tout d'abord, je veux spécifier que je suis satisfait de la méthodologie utilisé par le Bureau d'Audiences Publiques en Environnement (BAPE). J'avouerais même que j'ai été très impressionné, le premier soir d'audience, par la fermeté de l'autorité du président. Le petit texte d'une page et demi que j'avais préparé ne convenait plus du tout. Je n'ai donc pas osé m'approcher du micro.

J'ai pensé à vous... chers 2 lecteurs... Car j'ai emmené mon enregistreur mp3 avec moi.

Voici la mise en garde qu'il nous a servi lors du premier applaudissement de désapprobation à ce qui venait d'être dit à l'avant :

Je n'ai certainement pas été le seul à qui il a «fouttu la frousse». Il faut aussi dire qu'il a un pouvoir d'arrestation (J'ai appris ça lors de la première pause, par un journaliste, dehors) et qu'il ne faut surtout lui laisser entendre qu'on est là pour semer la pagaille. Ça pourrait être regrettable ;)

J'ai donc repensé à ce que je voulais dire... Et réellement apporter comme élément nouveau à leur travaux... J'ai dû trouver une autre formulation de façon à ne donner aucune opinion déplacée et à ne pas remettre en question la faiblesse de leur mandat.

N'empêche que ce mandat permettra peut-être de prouver qu'il faut un autre mandat plus long (en temps), plus large (en thèmes abordables) et plus puissant(en capacité de réaliser les contre-expertises nécessaires)pour répondre à toutes les inquiétudes qui sont soulevées à la pelle. Donc, donnons-leur une chance.


Mes 2 questions.

Je suis allé poser deux questions à l'audience de la 2ième soirée (hier). En fait j'y suis allé en après-midi... J'ai inscrit mon nom au registre des participants. J'ai dû revenir en soirée car... Il avait beaucoup de questions (même si la salle donnait l'impression d'être à moitié moins pleine que la veille).

Ma première question, formulée en 10 secondes, a suscité presque 18 minutes de discussion entre les commissaires et les experts du gouvernement. J'ai ensuite formulé une question complémentaire à 17:55 de cet extrait.

Je vous laisse écouter:

Ma deuxième question à porté sur les «anomalies» que j'ai trouvé dans le registre des entreprises du Québec, dont je vous avais déjà parlé dans mon article du 1er octobre. La réponse n'a pas pu être donné, car elle relève du ministère du revenu (dans l'audio, ils parlent du ministère des finances) qui était absent de l'audience. Mais on m'a promis de traiter ma question mardi prochain dans l'atelier économique.

Alors voilà, je pense que je vais aller me coucher maintenant... Avec le sentiment du devoir accompli.